jeudi 13 décembre 2018

C'est du sérieux.

Pour une fois.


D'habitude je veux rester plutôt léger sur ce blog, mais je vais faire une exception.

Au vu du contexte actuel et influencé par le thème du mois du Character Design Challenge! j'ai fait ça: 
C'est ma manière de manifester mon soutien au mouvement citoyen.

J'espère que ça aboutira à quelque-chose de bon pour les gens.

Et quand je dis "les gens" je veux parler des "petites gens", bien que ce terme sonne condescendant.
"Petites gens" dont je fais partie.
Je n'ai pas de revenus, pas encore d'emploi, pas d'allocations (il faut avoir eu un emploi pour en bénéficier), vivant au crochet de ma famille... c'est... compliqué à avouer car ça n'est pas du tout valorisant.
Je paie mes quelques déplacements sur mes économies.
Ça doit faire six mois depuis la dernière fois où je me suis payé un livre.
...
Bon, ce serait plutôt mal placé de parler revendications sociales , quand on se sens comme un gros branleur pas foutus de trouver un job et qui se cherches des excuses... mais... 

C'est un tout je pense.
Le climat socio-politico-économique, les exigences sociétales qui met l'opprobre sur les "inactifs", ceux qui n'ont pas d'emploi, déjà que l'on n'est pas considéré comme "adulte" avant d'avoir trouvé son premier job même alors qu'on aie 28 ans...

Cette... pensée, cette idéologie que j'ai envie d’appeler "capitaliste" qui prône la rentabilité, pratiquement à n'importe quel prix.
Si on est pas rentable, si on ne rapporte rien à l'État, puisque l'éducation est un investissement sur des valeurs future, mais que cet investissement n'est pas "répercuté"... alors on de vaut rien... pire: on coûte!

Comment faire confiance à des politiques, des dirigeants, non pas d'un pays, mais de ce qui semble être une entreprise où résident des gens employés d'offices ?
A-t-on vraiment envie de se lancer dans une société où l'on serait considérer ainsi?  

Et là je ne parles que de moi, en gros égoïste.

Mais globalement, beaucoup ont bien plus difficile.

Car la vie est chère (bien plus en Belgique qu'en France d'ailleurs), et n'a fait qu'augmenter depuis vingt ans.

Pourquoi vingt ans? 
À cause de la Galette des Rois.

Je m'explique: 
Quand j'était petit, comme le moment de la galette était sujet, avec ma soeur, à disputes cri et larmes, mes parents (tous deux ouvriers), achetaient deux galettes.
Deux BELLES galettes, des grandes, des bonnes de chez le boulanger-pâtissier.
Et c'était le même cirque chez nos grands-parents.

En moyenne sur la semaine de l'Épiphanie nous nous enfilions en moyenne 3-4 Galettes des Rois.

Vingt ans plus tard, ma famille pourtant pas moins pauvre qu'à l'époque, pour l'Épiphanie dernière, nous nous somment partagés avec ma grand-mère une minable et mini galette moche, plate et dégueulasse de la grande distribution.

La faute au coût exorbitant des vraies bonnes galettes de boulangeries.
(Devant lesquelles j'avoue saliver misérablement).

Comment le coût des matières premières a-t-il pu flamber autant?  

Et ça n'est qu'un exemple parmi tant d'autres comme les places de cinéma.

Les petites gens n'ont plus de sous pour vivre.
Ils travaillent mais c'est assez pour juste survivre.
La faute aux logements: trop chers.

La faute aux abonnements de téléphone: trop chers.
Alors les téléphones, bien-sûr on pourrait se passer de smartphone.
Sauf que tout tends, tous "services" poussent à passer aux applications, par QRCodes.
Quand on nous demande de tout faire soi-même par l'Internet.
Et qu'une lettre envoyée est sur-facturée, le haut-débit, les datas, la 4G... ce ne sont plus du luxe mais de la nécessité.

Les transports: trop chers.
On nous dit de prendre les transports en communs.
Encore faut-il être bien desservit.
Et pour avoir un boulot, il faut avoir le permis.

On nous met sur la tête toutes les responsabilités de la planète.
L'écologie.
L'économie.
Le climat.
On a notre part, c'est vrai.
Mais beaucoup de décisions importantes nous échappent.
Que valent les petites initiatives si elles ne sont pas soutenues? 
Qui laisse les grosses entreprises mettre notre écosystème en péril? 
Comment agir quand c'est la politique d'autres pays, d'autres continents alors que même ici on ne nous entends pas? 

Comment faire quand nos politiques ne nous entendent pas? 
Qu'ils bafouent les lois.
Qu'il réforment les métiers à tout va.
Pour plus de rentabilité ils transforment, déforment les emplois.  

Ma mère, qui est Aide-familiale, son métier c'est l'aide à domicile des familles en difficultés, des personnes âgées vivant chez elles et ayant parfois de gros problèmes de santé ou sont très diminués par l'âge, par la maladie d’Alzheimer.

Son travail c'est lever les personnes, les laver, les habiller, les emmener à selle, leur préparer leurs repas, les accompagner aux courses, faire un brin de ménage, de toilette, de lessive, jardiner avec eux, parler avec eux, leur tenir compagnie, les mettre au lit même.

Sur plus de trente (30!) ans de carrière elle a vu son métier changer.
Mais pas en mieux.
Petit à petit elle a vu s'étioler la liste des services qu'elle avait le droit de rendre à ses bénéficiaires.
À raison d'être catégorisés comme "Acte Médical" elle n'a, par exemple, plus le droit de couper les ongles d'une personne âgée.
Et une autre toute récente: il lui sera désormais interdit de relever les barreaux d'un lit médicalisé, genre lit d'hôpital, lorsqu'elle mettra ces personnes âgées au lit.
Car ce sera considéré comme un acte de rétention médical.

Ça veut dire que ma mère devrait mettre la personne dans son lit sans mettre les sécurités et partir en les laissant ainsi, puisqu'elle n'en aurait plus le droit, au risque que ces personnes tombent de leur lit!

Un lit d'hôpital c'est déjà haut et une personne âgée c'est fragile.
En cas de chute, au mieux c'est une vilaine contusion.
Mais ça peut vite être une fracture... ou pire!

Du coup, il faudrait une infirmière au moment de la mise au lit exclusivement pour relever les sécurités d'un lit.

Et tout ça sans parler de restructuration et de mesures (anti)sociales qui me dépassent. 


Je ne suis pas assez intelligent pour savoir par quel bout prendre tout ça pour commencer, qu'est-ce qui peut être mis concrètement en place et comment.

Il est clair que les gens n'en peuvent plus.
Il est clair que les gens ne veulent pas une dringuelle, une avance sur leur argent de poche comme ça a été proposé aux français.
Il est clair que les gens ne veulent pas que une petite baisse du prix de l'essence.

Les gens veulent du changement.
Les gens veulent des réformes par et pour les gens.


D'ailleurs, ce vendredi 14/12/2018, une grève générale est prévue en Belgique, une action légale organisée par les syndicats.
Pour dire non à la pauvreté, à la casse sociale par le gouvernement, etc.

Je me demande si les syndicats et Gilets Jaunes vont se rejoindre à un moment.
Parce-qu'au final, la lutte est commune sur le fond de faire cesser les violences symboliques des dirigeants politiques contre les gens, les petites gens du peuple.

Tiens, ça me fait penser que je suis tombé sur cette vidéo très intéressante:

  "La violence des riches"
De Monique et Michel Pinçon-Charlot
(Bon, c'est une interview d'une chaîne YouTube de la FGTB, un syndicat Belge, mais ça n'en reste pas moins intéressant comme propos).


... Je me demande si Frank Lepage est Gilet Jaune.



Enfin... voilà voilà !

Félicitation si vous êtes arrivés à la fin de ce pavé (sans rapport à mai 68).

À bientôt avec d'autres dessins probablement beaucoup plus légers.

8 commentaires:

  1. Je suis de tout coeur avec toi et les gilets jaunes. Nous aussi en France, on en a assez de ces privilégiés (au gouvernement, au patronat, chez les économistes, chez les traders, au MEDEF et consorts) qui nous demandent toujours et encore plus d'efforts, mais qui de leur côté n'en font jamais pour nous.

    On en a marre de devoir payer des taxes qui au final n’atterrissent que dans leurs poches et ne servent pas à améliorer les services publics ou la transition écologique. Nos politiciens et "économistes" ne font que nous dire de nous serrer la ceinture, mais ils se permettent de rouler en bagnoles de luxe ou de toucher 10 000 € par mois tandis que notre pouvoir d'achat baisse.

    On en a assez de devoir être "rentables" quand ce sont LEURS décisions qui ruinent le pays (ce n'est pas NOUS qui avons contracté les milliards d'€ de dettes, ni provoqué la crise économique). Même si j'ai un boulot, la majorité de mon salaire passe dans le permis de conduire, mais le système trouve encore le moyen de me traiter en "parasite" au prétexte que je vis encore avec ma famille ou que je n'ai pas mon propre appartement.

    J'en ai assez de ce système hypocrite qui me demande d'être rentable à tout prix, mais qui ne donne d'emploi décent qu'aux plus diplômés ou qu'à ceux qui réussissent des concours (sauf que le principe d'un concours est de ne prendre QUE les "meilleurs", qui sont souvent les plus riches... ou tout simplement les plus chanceux).

    Nous ne vivons pas dans de vrais démocraties, nous vivons dans d'infâmes oligarchies où des élites déconnectées des réalités se tirent une balle dans le pieds et dans ceux des autres, et s'étonnent ensuite d'être détestées.

    Si ce n'est pas mon genre de manifester ou même de casser, attention à ce que "le système" ne me pousse pas à bout. Sinon, gare à la revanche quand tous les pauvres (et les classes moyennes) s'y mettront !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Les Gilets Jaunes sont déjà un premier pas du mouvement des classes moyennes et des pauvres.

      Depuis quelques temps, je m'était fait la réflexion que la France devrait être appelée RFA, car à l'instar de la RDA et la RDC, c'est une République qui n'a que démocratique que le nom.

      Chez vous, votre problème a été d'avoir à choisir entre le Front National et le Front Multinationale.
      Soit entre la Peste et le Choléra.

      Chez moi, on a pas eu à choisir: La peste et le choléra se sont alliées pour faire une majorité et diriger le pays.

      Dernièrement, j'ai revu des vidéos d'Usul et Conférence Gesticulée de Frank Lepage et cette vidéo de Monique et Michel Pinçon-Charlot... toutes d'AVANT les Gilets Jaunes et je constate qu'ils avaient tous pressentit que ça allait arriver bientôt.

      Si la sauce des Gilets Jaunes a pris en Belgique (et dans d'autres pays aussi il me semble), c'est que le problème est vraiment global, puisque sur le fond les revendications sont les mêmes: Pourvoir VIVRE et pas SURVIVRE.

      En tout cas, merci la France pour être le foyer des révolutions 😜 !

      Supprimer
    2. Dire qu'il y a des monarchistes en France qui veulent ramener un roi sur le trône... alors qu'on a déjà un monarque présidentiel appelé Macron (soi-disant "ni de gauche, ni de droite" alors qu'il a baptisé son parti La République en Marche, en copiant sur le parti de droite Les Républicains, il est donc de droite complexée). Ils me font bien rire XD !

      Par contre, on n'a pas de "Front Multinationale" (sauf si tu fais référence à Macron), mais on a une "France insoumise d'extrême-gauche.
      Mis à part quelques bons éléments comme François Ruffin, ça vaut pas mieux que Rassemblement National (nouveau nom du Front National) puisque les deux ont des chefs hystériques ou malsains qui prétendent agir "au nom du peuple" alors qu'ils se croient au-dessus des lois et se présentent en victime quand ils sont reconnus coupables d'avoir volé l'argent de l'UE.

      Sinon, c'est vrai que beaucoup l'ont vu venir : Grégory Jarry et Otto T., auteurs de la "Petite histoire de la Révolution française", avaient prédit qu'un président aux cheveux bruns se prenant pour un roi (Louis XX, prétendant au trône, contre Macron dans la réalité) allait accélérer le mécontentement populaire.
      Tout y passe : la dénonciation des élites politiques (qui font tout pour grossir leurs privilèges au détriment du peuple), de la fraude fiscale, des prix en hausse sans raison, du salariat esclavagiste moderne et sous-payé et de la transition écologique insuffisante, etc.

      La BD (car c'est une BD) montrait même que les Français révoltés arrivaient à se débrouiller sans le capitalisme néo-ultra-libéral, à instaurer l'écologie permanente (les autoroutes sont remplacés par des téléphériques à pédales) et arrivaient à résoudre la crise du logement et des prix.

      Vers la fin, les États-Unis, l'Afrique et la Chine suivaient le modèle révolutionnaire français et se débarrassaient de leurs dirigeants. Et voilà que j'apprends que la Belgique et la Serbie manifestent contre la vie chère. C'est beau de voir son pays inspirer les autres :D !

      Vive les gilets jaunes !
      Vive la France révolutionnaire !
      Et vive la Belgique !

      Supprimer
    3. Oui oui, je faisait référence à Macron pour le "Front Multinationale"

      Une BD dis-tu? Hmmm... ça a l'air pas mal !
      Il va falloir que je la déniche 😊

      Par contre, ce qu'on peut craindre si la révolution se fait c'est une dégringolade dans le chaos.
      Destituer un gouvernement pourri, ok, mais et ensuite?
      Qui prendra les rennes de l'état, pourquoi et comment eux/lui/elle et pas d'autres?
      Qui seraient les mieux placé(e)s pour mettre effectivement en place les revendications et le nouveau système?

      On sais ce qui s'est passé à la mort de Louis XVI : Les révolutionnaires ont instauré un climat de la Terreur et ça se guillotinait à tour de cou !
      Les alliés se retournant les uns contre les autres, les injustices sociales maintenues voire aggravées, les procès expéditifs...

      Sans compter que le chaos est rentable et qu'il ne manquera pas de rapaces pour venir se gaver sur le cadavre encore chaud de l'Ancienne République. 😕

      Supprimer
  2. Y a aussi la solution du tirage au sort pour placer des élus qui seraient par contre plus responsables devant leurs concitoyens.
    On pourrait aussi faire une Assemblée Nationale avec des députés tirés au sort parmi tous les plus de 18 ans sans distinction de classe sociale, de richesse ou d'origine. Et il faudrait tous les payer au SMIC ou au double (entre 1500 et 3000 € bruts en France) pour leur apprendre l'humilité sans pour autant que la fonction soit misérable.

    Mais bon, en général quand on en parle, y en a qui disent que "ça marchera jamais" parce qu'ils veulent pas réfléchir ou pas se porter volontaire ou pire... parce qu'ils font partie pour certains des rapaces qui se nourrissent du système actuel (les mêmes qui refusaient l'instauration d'un Revenu Universel Minimum à 900 € y compris pour les chômeurs et les étudiants, car ce serait sorti de LEUR poche à eux et pas de la majorité).

    De toute façon, la "Révolution" se fait rarement sans violences, sans chaos ou sans misère, la réforme étant trop lente ou ne bénéficiant qu'aux élites. Attention à ne pas trop céder à la "stabilité", car elle est souvent mère du mal-être (on dit que le capitalisme actuel est "stable"... et pourtant on a des délocalisations à outrance, des crises économiques, des guerres commerciales et des inflations, je ne trouve pas cela très stable...)

    On n'arrête pas de nous dire de faire attention à l'Économie (c'est sûr que je n'aimerais pas d'un Frexit ou d'une Le Pen bousillant l'économie avec ses nationalisations à outrance), mais là on est à un point où l'économie se fait au détriment du peuple.

    C'est pour ça que ça m'énerve quand les infos disent que les gilets jaunes ou que les mesures pour calmer le jeu coûtent des milliards d'euros... alors que la fraude fiscale et le salaire des députés, des sénateurs et des anciens présidents contribuent à la ruine de l'État plus que les services publics.

    J'espère de tout coeur qu'une Confédération française un peu proche du modèle suisse (où les décisions les plus importantes viennent des votes des citoyens et non du délire d'un quelconque dirigeant déphasé et arrogant).

    Mais je suis conscient que ça prendra du temps, et qu'on n'est pas à l'abri d'une "Terreur" voire même d'un nouveau Napoléon (on a un Napoléon VII en France, lui aussi prétendant et banquier, pas impossible qu'il vienne se repaitre du cadavre de la soi-disante République ploutocratique)...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Le tirage au sort... le risque serait de tomber sur des incompétents, des influençables ou corruptibles.

      Mais bon, de toutes façon il faut secouer tout ça pour faire tomber les fruits pourris de leur branche.

      Supprimer
    2. J'ai oublié de dire qu'il faudrait qu'ils soient révocables en cas de faute... mais déjà qu'un député n'a pas beaucoup de pouvoirs en dehors du vote législatif (ou alors il en a plus que je ne le pense).

      Une Assemblée pareille pourrait effectivement cumuler les pouvoirs législatifs et exécutifs (reste à lui donner des limites pour qu'elle ne devienne pas dictatoriale mais qu'elle n'ait pas besoin d'un président... à moins de le tirer au sort et de le rendre révocable lui aussi).

      Bref... l'alternative n'est pas "impossible" comme certains disent, mais il faut savamment la théoriser d'abord. Parce que mis à part le vote de lois impopulaires, et des salaires trop élevés plus des privilèges indécents, on peut difficilement trouver des fautes à des parlementaires ou sénateurs (mais on peut en trouver à foison chez le gouvernement et le dirigeant).

      Le principe du tirage au sort n'est pas mauvais, c'est plus équitable mais ça peut aussi donner quelques fruits pourris. Mais comme tu le dit, il faut bien faire le tri et se débarrasser rapidement des moisis.

      Supprimer
    3. Rectification : je me souviens du concept exact de "démocratie directe" proposée dans le "Petit manuel de la Révolution française" → en fait, chaque commune a sa petite Assemblée qui vote son organisation et propose des lois pour l'ensemble du territoire à une Assemblée nationale composée de citoyens tirés aux sort.

      Et cette Assemblée vote ou non pour les appliquer, elle n'a pas l'initiative de toutes les lois, et ne prend que les décisions qui peuvent être pris à l'échelle nationale suite aux propositions de ses concitoyens. En gros, les décisions viennent d'en bas (petites communes, villes, villages) pour arriver jusqu'en haut (Assemblée nationale citoyenne à Paris).

      Bien sûr, dans la BD citée, l'Assemblée nationale prenait des décisions parfois sans l'initiative des petites communes, mais jamais contre elle (puisque étant plus mixte que l'Assemblée actuelle, elle est donc plus représentative de l'opinion des villes et de la province).
      Et ses initiatives consistent surtout à punir les élites jugées responsables de la crise, et non à imposer des mesures inadéquates à l'ensemble ou à une partie du pays (exemple : aujourd'hui, Paris a tendance à imposer des normes sur le modèle parisien qui s'appliquent difficilement à des villes comme Calais ou Marseille, ou même à des petits villages).

      Bref... on peut débattre encore longtemps sur la démocratie directe. Mais c'est tellement passionnant :)

      Supprimer